À propos
Nom: Nix, Prénom: Julien
En quête de mieux, de plus, d'optimiser... Et pourquoi pas ? Face aux défis que l'humanité va devoir affronter, commençons par de l'humilité et du minimalisme. Prennons ce dernier comme une manière de se defaire du temps présent et d'imaginer le future sans stress. Ce stress quotidien qui accompagne chaque décision quelque soit son importance. Libérons-nous d'une certaine manière, grands comme petits, et offrons-nous plus; nous pourrions déjà penser à redevenir maître de notre temps... Mais nous attendrons pour cela, ne soyons pas trop pressé non plus.
En attendant du coup, regardons ensemble comment prendre en compte les aspects écologiques, économique de nos vies. Des articles sont proposés sur ce site internet, support informatisé accessible en tout temps pour une lecture, une reflexion quand ça vous chante.
Merci de votre lecture
"À la limite, la vie, c’est ce qui est capable d’erreur. Et c'est peut-être à cette donnée ou plutôt à cette éventualité fondamentale qu’il faut demander compte du fait que la question de I’anomalie traverse de part en part toute la biologie. À elle aussi qu'il faut demander compte des mutations et des processus évolutifs qu’elle induit. À elle qu’il faut demander compte de cette mutation singulière, de cette « erreur héréditaire », qui fait que la vie a abouti avec I’homme à un vivant qui ne se trouve jamais tout à fait à sa place, à un vivant voué à « errer » et destiné finalement a I’« erreur ». Et si on admet que le concept, c’est la réponse que la vie elle-même donne à cet aléa, il faut convenir que I’erreur est à la racine de ce qui fait la pensée humaine et son histoire. L'opposition du vrai et du faux, les valeurs qu'on prête à l’un et à I’autre, les effets de pouvoir que les différentes sociétés et les différentes institutions lient à ce partage, tout cela même n’est peut-être que la réponse la plus tardive à cette possibilité d’erreur intrinsèque[1] à la vie. Si I'histoire des sciences est discontinue, c’est-à-dire si on ne peut l’analyser que comme une série de « corrections », comme une distribution nouvelle du vrai et du faux qui ne libère jamais enfin et pour toujours la vérité, c’est que, Ià encore, l’« erreur » constitue non pas I’oubli ou le retard d'une vérité, mais la dimension propre à la vie des hommes et au temps de l’espèce."
FOUCAULT, Dits et Écrits (1978)